À quelques encablures du continent, l’île de Quiesay est divisée d’une ligne invisible et puissante. De part et d’autre : les propriétaires dans leurs maisons peu importe depuis combien de générations, et les insulaires isolés dans une ancienne caserne et dans leur vie précaire.
Le jeu de la cohabitation coule ses remous au gré des vacances d’été, la distance relative maintenant un équilibre vacillant.
Quand le narrateur voit son frère Antoine franchir la ligne, tenter de se faire adopter, de construire une vie et des amitiés avec le clan adverse, le lecteur suit dans un récit de plus en plus dense, sa lente glissade vers une fin inéluctable.
La mer est un mur est un roman très fort, très bien écrit. L’histoire d’une famille qui se désintègre dans un environnement où la nature restera toujours la plus forte.