En l’espace de sept jours au soleil, en province, le récit se déroule dans le calme inquiétant de la zone libre, dans les rues d’un Paris occupé par la haine et l’idéologie nazie. Le trio immémorial - l’amant, la maîtresse, l’ami, réinterprête la danse de la vie face à la folie humaine, face à l’ombre menaçante de la mort.
À travers Alice, Jérôme, Charles - ses personnages, Francoise Sagan s’offre le luxe de parler d’amour en même temps de parler de la guerre, de la terre, de liberté, d’amitié, de totalitarisme, de complaisance, de résistance, de ce que l’espèce humaine est capable de se faire à elle-même.
Un ultime chapitre, éblouissant, voit se profiler le basculement de 1942, l’horreur tout recouvrir, les terres, l’avenir.
Reste l’été 42 comme une ultime parenthèse ensoleillée, une dernière pirouette sous les volutes de l’écriture d’une Sagan au sommet de son art.