Antoine est « à l’ouest ». Lycéen, il prétend aller en cours, fume des joints, boit de l’alcool à n’importe quelle heure, dort à n’importe heure.
Sa sœur Camille est « à l’ouest ». Au collège, elle sèche des cours, vit à coté des autres, tout en restant en retrait.
Leur mère, pas mieux.
Sa sœur Camille est « à l’ouest ». Au collège, elle sèche des cours, vit à coté des autres, tout en restant en retrait.
Leur mère, pas mieux.
Le fond et la forme dans ce livre collent comme un chewing gum sous une chaise de classe, comme les cheveux les nuits d’insomnie.
"À l’ouest" se prend et ne se lâche plus, se lit d’une traire, d’un souffle. Celui de l’adolescence perdue et retrouvée, du malaise de la vie, de la vie tout court.
Un texte court, fort, très beau.
À l'ouest, d'Olivier Adam