Avec pour centre névralgique une ferme isolée dans la région de Boston, ce lieu où elle choisit de se poser et bâtir la famille de ses rêves, les années d'Eleanor défilent, aux côtés de ceux qui comptent pour elle.
Une large partie du récit expose et analyse sa dévotion pour ses trois enfants, Alison, Ursula et Toby, au cours de saisons passant à toute allure, jusqu’où son âge devient flou. En filigrane apparaissent les puissances néfastes du non-dit, de l’acceptation tacite ou du moins ce qu’elle paraît.
Tout au bout du chemin, comme la maison en haut de la colline, dans la liberté de l’écrivaine appuyant son imagination à son vécu, j’ai lu un livre sur le pardon. Une très belle histoire de pardon aux autres et à soi-même. C’est si rare un livre qui vous emporte, comme ça dans son paysage, vous offrant de ses personnages l’ombre et la lumière.
Où vivaient les gens heureux, de Joyce Maynard
+ En complément, je recommande le podcast de cette interview de Joyce Maynard sur France Culture. Les lecteurs ayant aimé ce livre y découvriront une surprise ...