Au croisement de leurs vies, un petit enfant indien est déposé là, sans bruit et sans mouvement, demandant à être sauvé.
Après quelques pages, le lecteur est happé dans l’univers atypique d’une histoire forte, riche, avec pour décor les paysages rudes et magnifiques des États-Unis, ses habitants comme un reflet. L’arbre aux haricots est remarquablement bien écrit, oscillant entre un style propre à chaque personnage, de l’humour malgré tout, et une grande poésie.*
J’ai trouvé dans les lignes de ce livre une forme rare d’acceptation, j’avais envie de dire « d’acceptance » me semblant plus approprié même si ce mot n’existe pas, une manière d’accepter les bizarreries de la vie, ce qui ne va pas, pensée et ressentie par les personnages, écrite par l’auteur avec autant de simplicité que de sincérité.
Les proches, les rencontres, la famille réelle ou choisie, chacun apporte aux autres de quoi se nourrir, de quoi avancer et grandir.
L’arbre aux haricots est de ces livres magiques qu’à peine terminés on reprend à la première page en regrettant toutefois d’en connaître la fin. Magnifique.
Merci @anne_litt de nous l’avoir fait découvrir.
L'arbre aux haricots, de Barbara Kingsolver
aux Éditions Payot Rivages et Rivages poche
* Bravo, Martine Aubert, pour le travail de traduction en version française.