Dans la poésie de la lande et de la bruyère, des promenades sur les promontoires rocheux, le regard embrasse l’ouest. De port en crique, les escales en bateau offrent un accès privilégié aux bivouacs solitaires, en remontant de la Galice jusqu'au nord de l'Écosse, l'auteur part en quête de magie dans les paysages celtiques.
La fée est-elle le lieu, ou le regard posé sur ce lieu ? Le furtif, le presque passé, ou ce qui reste à venir ? Si la beauté se suffit à elle même, le féerique serait-il alors un regard personnel et fugace porté sur les beautés du monde ?
Savoir voir la beauté du monde, la beauté autour de soi, la beauté devant soi, constitue un pouvoir magique.
Il y a sous la jolie plume de Sylvain Tesson autant de concepts simples et justes que d’autres plus complexes demandant réflexion pour mériter compréhension. Ainsi va la littérature offrant sa vision du monde. Ainsi grandit le lecteur.
Avec les fées, de Sylvain Tesson